" Cimes.."
Contempler les Cimes se balançant au vent.
En peinture, Les saisir sur le motif, d’après nature,
tel un rituel sanctifiant est un immense privilège..
En adorateur, essayer de les rencontrer, les saluer, s’incliner devant la fascinante majesté .
S’immerger dans la profondeur de la forêt, communier avec cette infinie puissance.
Par leur caractère informel, irrationnel et mouvant les arbres insufflent » l’INSPIRATION » en l’artiste.
Mais aussi ceci appelle en lui » l’ASPIRATION » à exprimer des sentiments et contrastes intérieurs.
Participer d’une immense abstraction, forte, mobile au vent, ancrée dans la terre, vivante.
faire confiance, mais pour cela il faut tout oublier et surtout soi-même.
Sur la toile laisser tourbillonner le pinceau.
« Danser avec les Arbres« …
et PEINDRE enfin ! ..>>>..
Outre cela, en extrême orient comme en occident, l’arbre est considéré comme le lien entre le ciel et la terre.
Ce mariage des deux grands éléments symbolise la non-formulation.
Ainsi considérés les arbres ne se décrivent pas, ce serait antiartistique.
Ici le phénomène naturel s’impose, rien de rationnel, aucun concept rien que de l’affect.
La tentative d’expression de l’indicible impose au peintre un acte de communion ineffable et paradoxal.
Aussi, curieusement, ce serait avec le plus grand respect que le pinceau circulerait en totale liberté sur la toile.
Il n’y aurait donc plus de relation de sujet à objet. l’artiste s’éffaçant n’existerait plus,
alors s’imposerait l’indifférencié..
Ainsi s’ouvrirait la porte de l’expression de l’éternité intemporelle..! ?
Alain Thorez 2022..